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Description
Les trois châteaux naturels sont situés à Cabriz, un petit village du canton de Sendim, sur la rive gauche du fleuve Távora, où la légende veut que les chevaliers chrétiens D. Rausendo et D. Tedon s’étaient réunis avec leurs hommes pour se reposer et s'entraîner en vue des combats contre les Maures. Les châteaux naturels de Cabriz, presque inaccessibles, sont trois gigantesques masses rocheuses d'une rare beauté qui se développent sur un éperon, à un endroit où le fleuve change de cours et entoure les trois collines.
Bien qu'il n'y ait pas d'occupation humaine de cet espace, on sait qu'il a existé. Les archéologues insistent sur le fait qu'il y avait peut-être une petite tour de guet à l'époque médiévale, où vivait un petit groupe de personnes, qu'elles soient ou non liées à la reconquête chrétienne. L'accès au site est très difficile et risqué, fait de falaises escarpées et accidentées.
Bien qu'il n'y ait pas de signes clairement visibles de l'occupation humaine de cette zone, nous savons qu'elle a existé. La rareté des vestiges matériels ne permet pas de déterminer avec certitude la date de cette occupation.
Selon la légende associée à ce site, c'est ici que les chevaliers légendaires D. Tedon et D. Rausendo ont établi leur base de soutien lors de leurs incursions contre les Maures. Cette légende fait donc référence à une occupation médiévale du site, dès la période de la Reconquête chrétienne, ce qui nous semble d'ailleurs l'hypothèse la plus plausible.
Quelques traces d'anciennes constructions maçonnées sont notoires, constructions qui, compte tenu du niveau de ruine auquel elles sont vouées, n'ont jamais pu dénoter des édifices de grande consistance. Enigmatiques sont les marches taillées dans la roche qui mènent à une minuscule plate-forme située sur la première colline, sans qu'il y ait de trace d'occupation sur cette plate-forme. Il pourrait s'agir d'un point d'observation, car de là on a une grande visibilité sur toute la zone environnante, dominant un vaste territoire.
À l'emplacement de cette plate-forme, nous avons également trouvé ce qui pourrait s'apparenter à un petit pressoir.
Celui-ci a été construit dans un bloc de granit avec une configuration subtrapézoïdale, de petite dimension, où un petit réservoir a été construit, également avec la même configuration, et où un petit canal de drainage est visible.
Il nous est extrêmement difficile de faire une quelconque interprétation de ce site.
Nous insistons sur la possibilité qu'il y ait eu ici une petite tour de guet à l'époque médiévale, où vivait un petit groupe de personnes, qu'elles soient ou non liées à la reconquête chrétienne, qui s'est déroulée avec des reculs et des avancées du nord au sud.
Cela pourrait expliquer les marches et le petit réservoir, ainsi que les vestiges des structures en pierre sur ce site.
Sur un grand bloc de granit à la face inclinée et relativement plate, un motif abstrait composé de lignes sinueuses se croisant pour former un méandre a été gravé par abrasion. Interprété par les locaux comme une « carte », il est connu depuis longtemps par les habitants de la région.